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"Des élèves de l’Isepp visitent le centre Turuma"
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Posté par Teniu03

9 mars 2022

La classe de 3e année de licence Sciences de l’éducation de l’Isepp a passé, le vendredi 4 mars, une matinée au centre Turuma de Papenoo. Cette sortie pédagogique s’inscrit dans le cadre du cours “Handicap, société et éducation”, qui leur est dispensé par le directeur de la Fédération Te Niu o te Huma, Romain Pinel.

Les étudiants de l'Isepp sont accueillis au centre Turuma

Au programme pour la vingtaine d’étudiants : une visite guidée de la structure avec Rumiana Colombel, la responsable éducative du centre Turuma, et trois ateliers ludiques avec la participation des usagers.

“L’objectif est de voir un peu comment fonctionne un établissement médico-social, comment les usagers s’occupent dans la journée et de visiter les différents ateliers qui sont présents ici à Papenoo, explique Romain Pinel. On a mis en place un atelier qui concerne l’accessibilité. Il y a un atelier sur la cohésion, pour montrer à quel point il est important de communiquer. Et puis il y a un atelier où il faut essayer de découvrir les mots qui sont cachés derrière des définitions relatives au handicap. Et donc ça se passe très bien, on voit que les étudiants sont bienveillants. Ils peuvent aussi passer de la théorie à la pratique et c’était ça aussi l’objectif de la matinée.”

“Ça nous apprend beaucoup de choses sur les personnes handicapées”

Dans l’atelier mots mêlés, où les participants devaient trouver 7 mots liés au handicap, on retrouve Hiiau, une étudiante pour qui “c’était un peu difficile par rapport aux définitions qu’on ne comprenait pas nous-mêmes, avoue-t-elle. Mais avec l’usager, on essayait aussi de l’intégrer dans le jeu, en lui expliquant bien les définitions, en l’aidant à écrire le mot qu’on trouvait. Je pense que ça nous apprend beaucoup de choses sur les personnes handicapées. Je suis très contente d’être ici, merci à vous de nous avoir accueillis.”

Sur la table d’à côté, il est question de cohésion, avec pour objectif de construire la plus haute tour possible avec des spaghettis. “On galère un peu, mais bon, on va essayer, sourit Temehani, une autre étudiante. Mais c’est bien parce que les usagers nous aident vraiment beaucoup et on essaie de s’adapter à elles.”

Un peu plus loin, Faatuarai Roopinia, le chargé de mission handicap et accessibilité de la Fédération Te Niu o te Huma, anime un atelier sur sa spécialité. “Il s’agit pour moi de présenter aux étudiants comment nous menons un diagnostic d’accessibilité, indique-t-il. Ça passe par une grille d’évaluation, que nous avons élaborée au sein de la Fédération, et cette grille doit permettre à tout un chacun, organisme privé ou public, d’établir eux-mêmes le diagnostic. Et je trouve que la plupart des étudiants sont plutôt sensibles à cette notion d’accessibilité, notamment l’accessibilité au bâti. Du coup des fois ils sortent des idées qui sont très intéressantes, très pertinentes, et je vais tenter d’améliorer cette grille d’évaluation grâce à leurs remarques.”

De l’avis général, c’était une belle matinée. La plupart des étudiants découvraient pour la première fois une structure d’accueil pour personnes handicapées. Comme Gabriel, qui a “trouvé ça très intéressant. J’ai l’impression que les personnes qui y sont, sont très bien encadrées, poursuit-il. On leur propose beaucoup de choses. Je suis ravi de connaître un endroit comme celui-là.”

La responsable éducative du centre était également ravie. Elle, qui a plutôt l’habitude de proposer des visites aux familles des futurs usagers, a apprécié le contact avec les étudiants. “Ça a été super de leur faire découvrir ce que nos personnes accueillies font en atelier, ce qu’on propose à nos personnes atteintes de handicap, confie Rumiana Colombel. Ce que j’ai aimé par-dessus tout, ce sont les questions qui ont été posées parce que vraiment, ils sont intéressés par le centre Turuma.”

 

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